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Trois arrêtés pour une vente aux enchères illégale de pièces archéologiques dans un magasin d'antiquités à Dénia

Novembre 08 de 2019 - 13: 00

La Garde civile d'Alicante a arrêté trois personnes directement liées à une vente aux enchères irrégulière d'objets archéologiques, via un portail Internet. Les personnes enquêtées sont accusées d'un crime contre le patrimoine historique et d'un crime de fraude.

À la fin du mois de juillet dernier, 2018, l’équipe de protection de la nature (EPRONA) du commandement de la garde civile d’Alicante, a été informée d’une vente aux enchères de pièces archéologiques, qui se déroulerait de manière irrégulière, via portail internet
Rapidement, les agents ont proposé la vente aux enchères en question, valable deux jours et organisée par un antiquaire à Denia.

Au total, des pièces 219 de différents matériaux (boue, céramique, verre, os, argent, potine, fer, bronze ou cuivre) ont été vendues aux enchères, principalement des pièces ornementales, des pièces de monnaie, des bijoux, des pansements, etc. par lots, des photos et des données spécifiques sur leurs comptes rendus, tels que, par exemple, le fait que certains d'entre eux appartenaient aux périodes romaine et ibérique et à d'autres sources, telles que Titulcia (zone archéologique romaine située à Alcalá de Henares, une ville de Madrid) ou même d'Israël et des Balkans.

Une fois les pièces proposées localisées, EPRONA, ainsi qu’un inspecteur technique du patrimoine mobilier de la Direction générale de la culture et du patrimoine, rattaché à la Direction territoriale du ministère de l’éducation, de la recherche, de la culture et des sports d’Alicante, ont paru dans le antiquaire, effectuant une inspection conjointement.

Les responsables de l'établissement ne pouvaient justifier de manière claire et détaillée l'origine et l'acquisition légale de ces pièces, affirmant qu'elles n'étaient que les intermédiaires d'un citoyen italien, domicilié dans la province de Valence, qui leur proposait de les vendre.
Avant la première évaluation des faits et l’étude sur site du technicien Culture, la saisie avait été réalisée par mesure de précaution sur toutes les pièces, les 219 proposés en ligne et la suspension immédiate de la vente aux enchères.
La procédure de police correspondante a été portée à l'attention de l'Ilmo. Monsieur le Procureur délégué à l'environnement et à l'urbanisme de la Cour provinciale d'Alicante, poursuivant l'enquête sur les faits, pour sa clarification complète.

Pour la valorisation et l’étude des pièces (c’est-à-dire pour résoudre leur authenticité ou non, ainsi que leur origine et leur époque), la collaboration du Musée Archéologique d’Alicante (MARQ), du personnel de l’Université d’Alicante, du Musée archéologique provincial d'Alcalá de Henares (Madrid) et ministère de la Culture d'Alicante. D'autres informations importantes pour l'enquête ont également été demandées au ministère de la Culture de Séville et à la mairie de Marbella (Málaga).

De même, la collaboration d'INTERPOL a été demandée pour savoir si les pièces avaient pu être volées dans un autre pays, ou acquises de manière irrégulière ou si elles provenaient d'un pillage.

Une fois que les rapports des différentes organisations, institutions et musées collaborateurs ont été reçus, les agents d’EPRONA ont procédé à une étude approfondie de tous les documents rassemblés, en étroite collaboration avec le procureur de l’environnement, et ont abouti aux conclusions suivantes:

Les morceaux de Titulcia sont AUTHENTIQUES et pourraient appartenir exactement à l’un des pillages subis depuis des années dans cette région, des parcelles qui ont été détectées par les responsables de la culture de la province de Madrid.
Les autres ouvrages étudiés et valorisés par le personnel de l'Université d'Alicante et du MARQ appartiennent à différentes époques (IIème âge du fer, chronologie du néolithique à l'âge du bronze, et à l'époque romaine des 1er, 4ème et 5ème siècles de notre ère. comme basse impériale).

Ces pièces authentiques ont été mélangées à d’autres qui ne le sont pas, c’est-à-dire que, dans ce lot de pièces anciennes qui ont été proposées en ligne pour une vente ultérieure, se trouvent des pièces qui ne sont que des copies et des reproductions actuelles.

Après plus d'un an d'investigations incessantes, EPRONA a terminé l'opération en identifiant trois personnes directement impliquées dans les faits: un espagnol et un irlandais (tous deux voisins d'Alicante) et un citoyen italien résidant à Valence.

Les trois ont déjà été mis à la disposition du tribunal d’instruction n ° 3 de ceux de Denia, tels qu’ils ont fait l’objet d’une enquête, pour un crime présumé contre le patrimoine historique et pour un crime de fraude, au degré de tentative, puisque la vente aux enchères n’a pas eu lieu. matérialiser

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